Marie-France Mitanchez

Chers Tibault, Delphine et Diane, Recevez nos sincères condoléances d'affectueuses pensées. Marie-France était notre amie que nous apprécions beaucoup. Nous garderons en mémoire tous ces bons moments passés ensemble. Les enfants se joignent à nous pour vous embrasser bien fort. Huguette et Jean Dauche

Le 15 août 1939, naquit Marie-France, notre mère, votre grand-mère, votre tante et votre amie. Quelle idée de venir au monde un tel jour, moins de 20 jours avant l’entrée en guerre de la France, une des années les plus douloureuses de notre histoire. Quel piège ! Quatre années de ta petite enfance sous les bombardements et l’occupation. Quelle idée se faire de la vie ? Comment se construire dans un tel contexte ? Cette souffrance initiale tu l’as gardée toute ta vie qui n’a pas toujours été celle que tu aurais souhaitée. Mais, tu as trouvé du ressort. Tu as aimé les arts, la musique, la peinture, le théâtre, le cinéma, toutes les belles choses. Et cela, beaucoup à travers les livres. Les livres, toujours plus, encore et encore, tout lire, s’imprégner des auteurs aussi variés que possible, de Balzac aux polars sympathiques, en passant par l’Histoire et le reste. Nous en avons partagé, beaucoup et c’était notre lien. Rien ne te faisait plus plaisirs que d’avoir en prévision une bonne douzaine de livres à explorer. Tu auras eu la satisfaction de finir ta carrière au milieu des livres. Parce que tu aimais les belles choses, tu aimais aussi les fleurs, les plantes, les regarder pousser … en silence, apaisantes comme les chats que tu aimais tant. Malgré ces débuts difficiles, tu as cru dans l’avenir, en particulier celui de tes enfants puis de tes petits enfants. Tu nous as transmis la rigueur et l’exigence sans laquelle je ne serais pas ce que je suis aujourd’hui. J’ai compris que la force résidait dans le travail et que rien ne devait arrêter nos ambitions. Tout pouvait être possible. Oublier d’où l’on vient et avancer. Tout cela je ne l’ai pas oublié et j’ai continué à le transmettre à tes petits-enfants, que tu admirais beaucoup. Tu nous as quitté sans bruit, brutalement. Tu as fermé tes yeux. Les deux dernières années ont été difficiles pour toi, d’hôpitaux en convalescence, ces moments ont été douloureux. Je ne suis pas croyante et aujourd’hui, je le regrette. J’aimerais être sûre que « là-haut », tu retrouves Mozart, Beethoven, Balzac, Gérard Philippe et les autres pour discuter tranquillement avec eux, de tout et de rien, autours d’une tasse de thé. Je voulais te parler aujourd’hui, en vrai. C’est difficile, mais important. Nous n’avons pas toujours été d’accord, mais ainsi est la vie. Le tout est de savoir oublier et continuer à tisser des liens forts et de les garder, car tu es ma mère. Nous nous quittons aujourd’hui en cet endroit inconnu, mais nous te ramènerons à Lille, là où tu voulais reposer. Sénèque a écrit : « Vivre, ce n’est pas attendre que l’orage passe. Vivre, c’est apprendre à danser sous la pluie. » Je pense que tu aurais aimé ces phrases. Retenons-les pour apprivoiser notre chagrin. Je t’embrasse.

Très sincères condoléances à toute la famille. Bon courage dans cette épreuve.

Nos plus sincères condoléances en ce moment douloureux.  Nous déposerons, en sa mémoire, une composition florale sur la tombe de ses parents Charles et Jeanne Jardez au Cimetière de l'Est à Lille.  Docteur Anne-Flavie GILQUIN

Je te laisse à l'infini, nous aurons bien le temps d'y retrouver le temps perdu.

Chère Bonne-Maman, Nous garderons le souvenir de tous ces agréables moments que nous avons partagés : spectacles de danse, jeux de société, sorties, fêtes de famille… Grosses bises, Thibaut, Csilla, Ilona et Zoltan

Recevez mon soutien dans votre peine. En souvenir de ma tante, je me joindrai à vous à Pierres. Anne Sophie aakra jardez

Perdre un être cher, être séparé d'un des siens, c'est toujours une épreuve qu'il nous est difficile de surmonter. Recevez mes très sincères condoléances et l'expression de ma plus profonde sympathie à vous et votre famille.

Bonjour Marie-France, comme tu le sais (je n'ose pas encore te dire "savais"), nous nous connaissons depuis une quinzaine d'année; pourtant, j'ai l'impression que c'était hier. Pendant toutes ces années, jai toujours senti un certain respect et une affection mutuels. Même si ta pudeur t'empêchait d'exprimer varbalement ce que tu ressentais quand tu nous voyais (Delphine, les enfants et moi), ton regard et ton visage exprimaient ta joie mieux que les mots. Je t'embrasse et je te dis au revoir (on se passera les livres comme ce qu'on faisait ici).

Il y a peu encore, nous bavardions de livres et de politique. Nos deux sujets "presque" favoris. Mais nous prenions surtout des nouvelles, les enfants, les petits enfants ... et Marie France de m' évoquer ses souvenirs de Lille et du Nord. Je vous présente mes sincères condoléances.